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La Vachère d'A Côté
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29 octobre 2011

La fièvre du lundi matin

vaches clôtureLe lundi matin, je dors un peu plus tard : je dois être à 6h15 chez le Grand Manitou, c'est à dix minutes de chez moi, le pied !

Bon, manque de bol, j'ai commencé une poussée de fièvre la veille, j'ai mal à la gorge je peux presque pas avaler ma salive. Je mange trois ou quatre cuillères de miel, une de mieux dans le café, et c'est parti !

Contente de retrouver le grand patron !
Je prends des nouvelles des vaches, (ben oui, lui, j'en ai régulièrement), je le trouve fatigué...

On trait à deux, c'est une salle de traite en TPA, 10 postes (plutôt 9 et demi).

Après le casse dalle, je vais démonter deux parcs avec son père, 90 ans, une énergie pas croyable, et surtout une tchatche...
Super sympa le pépé, mais il m'a quand même coincée une heure à discuter ! XD
Je suis lamentable, nez qui coule, yeux qui pleurent, et je tousse... je sens que la crise de nerfs ne va pas tarder chez mes agriculteurs : c'est une toux rauque, sèche, douloureuse même à entendre, et au bout de quelques jours je les vois loucher sur la masse pendant mes quintes...



Quand je reviens le soir, j'attaque tout tranquille, vais chercher du foin au pont roulant, envoie le chien rentrer les vaches...



Le chien rentre les vaches

 


Balade en pont roulant

Pendant qu'elles mangent un peu de foin, le Grand Manitou me paye le café avec des chocos. On discute un peu, je commence à bien le connaître, et les silences ne me gènent plus.

Et puis je trais, tranquille mimile, même que le Monstre, il est tellement content de revenir aux vaches qu'il bosse super bien ! il m'aide à les pousser dans l'aire d'attente, dans la salle de traite... Bon, le souci, c'est qu'il lèche la merde, mais ça...

J'ai mal partout, l'impression de ne plus pouvoir tenir mon dos, et les jambes en compote. La fièvre plus la reprise du boulot font des ravages !

Je rentre vite, le lendemain je suis encore ailleurs...

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