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La Vachère d'A Côté
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11 février 2018

Ca continue...

J’ai continué et fini ma semaine, pas seule pour la fin.

 

Jeudi matin, encore une petite ferme de vaches, au pot, sous la neige.

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Un éleveur sympa, qui m’a dit avant qu’on se quitte "c’est agréable d’avoir un peseur qui connait les bêtes et le métier !"

 

20180208_063143

L’éleveur trait sa vache au pot, m’amène le pot et le nom de la vache, je vide le pot dans mon seau, entre le nom de la vache dans le smartphone, pends le seau au crochet (ou peson) que j’ai taré avant de commencer, lis la valeur, l’entre dans le téléphone en hectolitres (donc 8,3L, je rentre 83) qui m’indique le numéro de flacon correspondant pour l’échantillon, prélève mon échantillon avec la louchette spéciale, et vais vider mon seau dans la boille ou le tank. Et on recommence.

 

Photo0951

Photo0948

 

Jeudi soir, une des plus éloignées du secteur : une petite cinquantaine de vaches, bâtiment flambant neuf et super bien isolé (heureusement, vu la température...), salle de traite Westfalia 2x4, et bagues au paturon pour le contrôle des vaches. C’est super simple.

 

Photo0955-2

Les vaches rentrent sur le quai, avec le "bâton" (le truc bleu sur une des photos d'un article précédent) je bippe le tube de mesure (une puce est sous chaque caoutchouc, à la base), le smartphone l’enregistre, puis je bippe la bague (donc la vache correspondante ; sur cette ferme les bagues sont aux pattes avant, pour éviter les méprises avec les bracelets de traitements). Donc pour le poste de traite 1, j’ai le tube A par exemple, et la vache 1a. Etc pour les autres.

 

Quand une vache est finie, je récupère le tube (je l’échange contre un vide), bippe la puce à la base, lis la graduation, et entre directement la quantité sur le smartphone. Je prélève mon échantillon, et on continue.

 

Si je prends du retard, je peux stocker les tubes (dans un seau, une caisse...) à la verticale, et entrer la quantité ensuite, sans risquer de m’emmêler les pinceaux ou d’échanger le tube de Jolie avec celui de Licorne.

J’ai fait cette traite avec le Chef, qui m’a supervisée et expliqué le fonctionnement.

 

Quand il n’y a pas de bague de paturon, même concept, sauf qu’au lieu de bipper la vache, on entre manuellement le nom ou le numéro d’oreille. 

 

Pas compliqué, on a le temps, une vache met quelques minutes à se traire.

 

A part la prise en main de l’application, rien de nouveau pour moi.

 

Et il y a eu vendredi soir.

Premier troupeau de chèvres.

L’horreur.

 

Déjà, dégât sanitaire à la maison, heureusement l’homme était en congé, donc il a assuré. Mais j’ai pas vu l’heure, et suis partie à la bourre.

 

J’ai fait la pesée avec un collègue, qui ne fait que les chèvres.

 

Là, c’est sur ordinateur. Et manuellement.

 

Je suis arrivée la machine à traire tournait, une trentaine de Saanen étaient sur le quai de traite. Il y avait des chats aussi (j’aime pas les chats, de moins en moins à vrai dire. Depuis la mort du Chacon et la disparition de La Chat, il y a plus ou moins un an, je ne veux plus en entendre parler.

Le bruit était assourdissant, j’étais vraiment pas à l’aise d’être en retard, même si j’ai été excusée sans problèmes.

 

Ici, pas (encore) de bagues ni de bip de tubes : la trayeuse passe devant le quai de traite, et donne (crie) les numéros d’oreille de chaque chèvre : cinq chiffres à chaque fois... 

on les note sur une feuille volante, en face de chiffres "fixes" de 1 à 30 à peu près. La trayeuse compte les chèvres, et les marque de 5 en 5.

Ainsi, elle nous donne le tube de "la 12" par exemple, on regarde sur la feuille à quel numéro d’oreille ça correspond (genre 83072), et tape sur l’ordinateur ce dernier numéro. Touche entrée, ça met la ligne de la chèvre en surbrillance, je rentre la valeur en hectolitres (à moins de 400g la bête est "non contrôlée"), puis touche "espace" pour revenir à la boîte de dialogue de sélection d’animal.

 

On prélève, et on continue. L’intérêt, là, c’est qu’aucun flacon d’échantillon n’est attribué à une chèvre : la première chèvre prélevée va dans le flacon n°1, et ainsi de suite. Heureusement, quand on sait que j’aurai des troupeaux jusqu’à plus de 500 têtes...

 

Mais ça va HYPER VITE. 

 

Dans l’absolu, je ne suis pas trop inquiète : je ferai au moins quatre pesées accompagnée (dont trois avec ce collègue très compréhensif et rassurant, et disponible si j’ai besoin d’aide), et j’ai déjà travaillé en usine, à la chaîne. Je me souviens que les premiers temps on galère, on n’arrive pas à suivre, et assez rapidement on prend le rythme, puis on a même du temps en plus. Quand je faisais les 3x8, je m’endormais souvent debout pendant deux ou trois heures, tout en travaillant, et sans me presser. Et je me permettais même de "prendre du retard" pour souffler, quand j’étais en bout de chaîne, en rattrapant sans difficultés.

Pas de raisons que ça soie différent.

 

J’ai exprimé mon inquiétude face à mon collègue, avec ma dyscalculie et les numéros à rallonge, et la complexité du logiciel.

Il m’a rassurée, il trouve que j’apprends très vite, et pour les numéros, m’a dit qu’ils sont assez récurrents. En clair, il ne se fait pas de souci pour moi !

C’est rassurant et encourageant, moi qui avais l’impression de ramer...

 

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Mardi matin je refais une traite avec lui, un autre élevage, juste en face de là où on était. Un roto cette fois-ci. Je ferai des photos, je n’ai encore jamais vu ce système en action.

Mais de ce qu’il m’en a dit, c’est folklo niveau logistique la pesée là bas...

 

Sinon, lundi matin, toute seule en tout électronique, la ferme de vaches juste à côté de celle de jeudi soir, une des plus éloignées de mon secteur. Une soixantaine de bêtes d’après le téléphone.

Ensuite, mardi soir, chez mon voisin, à 2km de la maison. 

 

Mercredi matin, en chèvres encore, avec le collègue, mais pas de pesée le soir parce que c’est la St Valentin, et le restau qui embauche le Viking sera ouvert.

 

Ensuite, jeudi matin, rendez-vous avec le Chef dans une ville voisine, pour qu’il m’explique le dépôt des échantillons.

Vendredi, à voir suivant l’organisation.

 

Et puis la semaine suivante, j’ai deux pesées par jour. 

Et puis ensuite...

 

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Rebelote pour le planning, l’organisation des journées...

 

J’espère y arriver...

 

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Commentaires
B
Bon courage pour ton nouveau travail !<br /> <br /> <br /> <br /> Sabine et Joseph du Reposoir
Répondre
L
Il n'y a pas de raison de ne pas y arriver...
Répondre
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